Le transport du gaz naturel comporte de nombreuses contraintes qui influent sur le développement de son commerce international.
Transport
- Par gazoduc
Le gaz naturel est transporté dans de gros tuyaux et comprimé tous les 120 à 150 km par des stations de compression.
La différence de pression ainsi créée entraîne son déplacement dans le tuyau à une vitesse de 15 à 20 km/h.
Cette première option de transport est la plus répandue. Elle est 4 à 5 fois plus coûteuse que
le transport du pétrole par oléoduc.
- Par méthanier
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Ces navires spécialisés dans le transport du gaz utilisent comme combustible la faible part du gaz naturel liquéfié (GNL) qui s’évapore des réservoirs.
Encore peu répandue, cette deuxième option devrait se développer dans les années à venir. Plus flexible que le transport par gazoduc, elle permet de relier rapidement les pays de production aux pays de consommation, souvent très distants, et d’exploiter des gisements situés dans des zones géographiques où il s’avère impossible de construire un gazoduc.
En France, 2 terminaux méthaniers sont opérationnels (à Fos Tonkin et Montoir de Bretagne) et 4 sont en projets (à Dunkerque, Le Havre, Le Verdon-sur-Mer, Fos Cavaou).
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Stockage et distribution
Le stockage du gaz est nécessaire pour ajuster l’offre à la demande, en particulier en France, où les écarts saisonniers sont importants entre l’hiver et l’été.
Plusieurs options de stockage sont possibles :
- sous forme liquéfiée dans des cuves,
- dans d’anciens gisements de gaz ou de pétrole épuisés,
- dans des nappes aquifères,
- dans des cavités salines.
En France, il existe une dizaine de réservoirs naturels exploités pour le stockage du gaz. Le plus important est celui de Chémery, dans le Loir-et-Cher (7 milliards de m³).
Le gaz naturel est distribué chez les consommateurs via un réseau de canalisations.